radioamateurs ? - Réseau des Emetteurs (Français)du Finistère)

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Documentations > Radioamateur
Un peu d'histoire ...
L’émission d’amateur est une activité  scientifique qui permet d’établir des liaisons hertziennes (radio) avec  les radioamateurs du monde entier. Elle permet d’acquérir des  connaissances techniques dans les domaines de la radio et de  l’électronique et de développer des liens d’amitié entre amateurs de  différents pays
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Programme de la licence
Mais qui est le radioamateur ?
Le radioamateur est une personne qui a  reçu l’autorisation officielle de communiquer par radio, avec d’autres  personnes, elles aussi légalement autorisées. Ces communications se font  sur les bandes de fréquences allouées par l’Union Internationale des Télécommunications (UIT) au service amateur et au service amateur par  satellite. Le radioamateur pratique une activité à caractère technique ;  ses compétences sont contrôlées et accessibles à toutes et à tous.  L’Agence Nationale des Fréquences (ANFR) lui délivre un certificat  d’opérateur radioamateur et lui attribue un indicatif l’autorisant à  exploiter les fréquences allouées par l’Autorité de régulation des  communications électroniques et des postes (ARCEP).
Les indicatifs
En France métropolitaine, l’indicatif  commence par le préfixe « F », suivi d’un chiffre et d’un suffixe de  deux ou trois lettres.  Dans les départements et territoires  d’outre-mer, une lettre supplémentaire, entre le « F » et le chiffre,  précise la zone géographique
d’où émet la station, par exemple : « FG »  pour la Guadeloupe (FG1XY) ; « FR » pour la Réunion (FR1XY) ; « FO »  pour la Polynésie Française(FO1XY) ; « FH » pour Mayotte ; « FJ » pour  Saint-Barthélémy ; « FK » pour la Nouvelle Calédonie ; « FP » pour  Saint-Pierre-et-Miquelon ; « FS » pour Saint-Martin ; « FT » pour les  Territoires Antarctiques Français ; « FW » pour Wallis et Futuna ; « FY »  pour la Guyane et « TK » pour la Corse.


En France, la demande pour une station privée de TSF est faite au directeur des postes et télégraphes du département où habite l'amateur de TSF.
1908 : l'Union des Sociétés de TSF de France est fondée.
1912 : Attribution des longueurs d'onde inférieures à 200 mètres aux amateurs de TSF [12]. En France, la première bande d'amateurs de TSF est de 175 m à 150 m (1,72 MHz à 2 MHz).
1914 : en France, quelques amateurs de TSF (radioamateurs) de la Société de TSF française à Juvisy-sur-Orge éditent la revue « TSF » le 9 avril 1914. Quatre mois après, quelques dizaines d'amateurs de TSF étaient membres de la Société de TSF.
1923 : le 26 novembre, la première liaison transatlantique bilatérale sur ondes moyennes est réalisée sur 2,72 MHz (110 m) entre un radioamateur américain, Fred Schnell, 1MO, et le radioamateur français Léon Deloy, 8AB, à Nice. C'est à cette occasion que la bande des « 200 mètres » (et en dessous), jugée a priori sans intérêt pour les communications à longue distance par les autorités, sera utilisée par les radioamateurs de manière assidue. En France, le service amateur est clarifié[13].
1961 : lancement du premier satellite radioamateur (seulement quatre ans après Spoutnik 1). Depuis lors, une quarantaine de satellites de fabrication radioamateur ont été lancés.
2003 : environ 2 500 000 radioamateurs dans le monde expérimentent et communiquent en différents modes de modulation et sur des fréquences s'étendant des LF (135,7 kHz) aux ondes millimétriques (250 GHz).
2006 : le nombre de radioamateurs en France est de 15 706 opérateurs (-2,7 % par rapport à 2005) selon l'ANFR. En Belgique, on compte de l'ordre de 6 000 radioamateurs.

  Après la guerre, les magasins de « surplus » militaires permettent de trouver des émetteurs et récepteurs à bas prix, comme les command set américains ou les FuG allemands, modifiables pour les bandes amateurs, ainsi que des composants spéciaux en abondance comme les « quartz » FT243. Les récepteurs HF les plus recherchés sont le BC342 des surplus, ou le « HRO » américain.

  Dans les années 1960, des fournisseurs américains proposent des équipements spéciaux pour radioamateurs, comme Hallicrafters et Hammarlund. En Europe, l'italien Geloso propose récepteurs, émetteurs ou modules. Les kits adaptés aux passionnés comme ceux de Heathkit apparaissent.
  Mais les amateurs construisent toujours leur matériel, en télégraphie ou téléphonie, ou modifient les équipements aéronautiques déclassés pour démarrer en 144 MHz. La modulation BLU apparaît en HF et supplante progressivement la modulation d'amplitude.

  Les années 1970 voient la généralisation du transceiver BLU : les amateurs les plus favorisés peuvent acheter la Collins S-line (la « Rolls Royce » des amateurs), les débutants se contentent des kits monobande HW32 de Heathkit. La yagi tribande en HF fait son apparition sur les toits, signalant les amateurs sans ambiguïté.

  Ces marques historiques, presque mythiques, des années 1960-70, comme Collins, Swan, Drake, Heathkit, laissent progressivement la place aux trois fournisseurs asiatiques Icom, Kenwood et Yaesu.

  À partir des années 1995 [réf. nécessaire], le radioamateurisme connaît un déclin en Europe de l'Ouest, concurrencé par le loisir Internet, alors qu'il explose en Europe de l'Est après la libéralisation des régimes. Les amateurs construisent de moins en moins leur matériel HF ou VHF, mais les expérimentateurs et techniciens s'orientent vers les micro-ondes, le « packet-radio », les relais, la télévision amateur...

  L'Union internationale des télécommunications recommande : que les administrations prennent les mesures qu‘elles estiment nécessaires pour vérifier les qualifications techniques et opérationnelles des personnes qui souhaitent exploiter une station d’amateur, que toute personne souhaitant obtenir une licence d’exploitation d’une station d’amateur fasse la démonstration de ses connaissances théoriques. Ces règles et recommandations sont appliquées dans la plupart des pays dans les mêmes termes.

  Les radioamateurs peuvent discuter de technique radio, mais on voit également apparaître dans les conversations d'autres sujets scientifiques connexes comme la météorologie, l'informatique, l'astronomie, etc. Aujourd'hui, l'usage admet qu'on aborde également ce qui concerne la vie associative pour autant que chaque opérateur discute en son nom propre et non pas au nom de tierces personnes. Les radioamateurs ont un devoir de réserve et s'interdisent d'aborder les thèmes politiques et religieux.

  Pour clarifier une confusion fréquente, les radioamateurs, radioécouteurs (SWL) et cibistes partagent tous la passion pour la radio de loisir. Il s'agit cependant de pratiques différentes qui correspondent chacune à une législation spécifique. Il n'est pas rare de voir un amateur passer d’une activité à l’autre.

  La licence radioamateur, grâce aux diverses bandes et à la puissance supérieure qu’elle autorise, donne plus de possibilités que la CB (Citizen-band), qui reste limitée à la bande des 27 MHz et aux faibles puissances. Cependant, de nombreux cibistes, sur la bande qui leur est allouée, pratiquent un trafic proche de celui des radioamateurs.

  Quant aux radioécouteurs, encore appelés SWL, abréviation de Short Wave Listener (écouteurs sur ondes courtes), ce sont les passionnés de l'écoute des communications radio, souvent de futurs radioamateurs en attente de franchir le pas vers un matériel plus complet et une licence d’émission. Les personnes qui écoutent les stations de radiodiffusion, sont parfois appelés BCL, pour Broadcast Listener.

Source : Wikipedia.
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